GESTION & CRÉATIVITÉ

«Après avoir donné mon premier cours en Organisation d’événements, je suis sorti, j’ai ouvert la portière de ma voiture, je me suis glissé à l’intérieur, complètement transporté. Je me souviens que je tripais comme un fou.» Louis-Philippe venait de renouer avec la profession à laquelle il se destinait au début de sa carrière : l’enseignement. Il est d’ailleurs détenteur d’un baccalauréat en enseignement de l’Université de Montréal. À l’époque, malgré qu’il soit fraîchement diplômé, il choisit de suivre son coup de cœur qui le mène à organiser des événements, après avoir bifurqué vers des études en production télévisuelle à Jonquière, et flirté quelques temps avec des cours en droit. Cela fait aujourd’hui une dizaine d’années qu’il roule sa bosse dans l’événementiel à son compte comme producteur et producteur délégué et, depuis cinq ans, comme entrepreneur avec la boîte Cellule Créative qu’il a cofondée. Son travail l’amène à être producteur délégué de Mon festival – Le Festival culturel pour les enfants depuis 2011, et de La Fête au Petit Village depuis 2015, à Repentigny. Responsable du programme Secondaire en spectacle pour la région de Laval, depuis 2014, il collabore aussi à deux éditions du Festival Feu et Glace, et produit le Festival Frissons depuis 2014 avec son partenaire d’affaires et depuis 2018 le Festival CHAPO. Essoufflé ? Pas quand la passion coule dans les veines. Même que Louis-Philippe trouve le temps nécessaire pour s’occuper de causes sociales comme Opération Nez Rouge Laval, Basses Laurentides pour laquelle il dirige le comité organisateur depuis quatre ans. «En 2017, on s’est hissés au troisième rang de la plus grosse organisation Opération Nez Rouge au Canada en termes d’effectifs et de raccompagnements à la maison, dit Louis-Philippe, fièrement. Le comité organisateur a géré et coordonné le travail de 2500 bénévoles en plus d’amasser tout près de 75 000 $. De l’argent qui ira aux athlètes de la région.» Parlant d’athlètes, en plus de contribuer à amasser de l’argent pour eux, il parvient à porter régulièrement son chapeau d’entraîneur de basketball auprès des jeunes. Alors, en classe, Louis-Philippe tire facilement des exemples de son parcours. «J’essaie que mes cours soient concrets et vivants pour susciter la passion chez mes étudiants. C’est un métier de plaisir, on doit ressentir du plaisir en le pratiquant.» Il est de ces enseignants qui ne comptent pas leurs heures. «Si mes étudiants explorent des idées tard, un vendredi soir, et qu’ils m’envoient un message, je leur réponds immédiatement si je peux le faire parce que ça me passionne.» En plus de sa disponibilité, Louis-Philippe offre toute une pépite d’or à ses étudiants : sa capacité à développer des concepts originaux. «Quand ils me soumettent leurs projets, ma tête se met à bouillonner, je fais du pouce sur leurs concepts, et je les pousse à faire jaillir leurs propres idées folles et nouvelles.» «Quand ils arrivent à créer un événement original, quand ils laissent de côté «l’ordinaire», ça me rend terriblement fier d’eux», s’exclame-t-il. «Parce que c’est comme ça qu’ils se rapprochent de la réussite qui est, selon moi, de faire vibrer intensément quelqu’un durant l’événement. Et c’est possible grâce à des idées surprenantes», s’enthousiasme-t-il. La force de Louis-Philippe est de s’amuser à multiplier les idées.

GESTION DE PROJET
CRÉATION DE SITE WEB
FINANCEMENT ET ACTIVATION